Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
1h50
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Leoš Janácek
Taras Bulba
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder
Entracte
Antonín Dvořák
Symphonie n° 9 "Du Nouveau Monde"
Orchestre de Paris
Tomas Netopil
, direction
Anja Harteros
, soprano
Anja Harteros remplacera Malin Byström, qui attend un enfant et qui ne pourra assurer le concert du 4 octobre 2012.
Le jeune chef tchèque Tomáš Netopil fait ses débuts à l’Orchestre de Paris avec un magnifique programme. La Symphonie du Nouveau Monde de Dvorák, composée dans le New-York de la fin du XIXe siècle, parle d’elle-même, mais l’occasion est toujours heureuse de l’entendre en concert, pour apprécier son orchestration et les mille détails qui étayent ses thèmes familiers.
Nul besoin de souligner le raffinement des Quatre derniers Lieder de Strauss, mais la présence de Malin Byström, jeune soprano dramatique suédoise, ajoute encore aux nombreuses raisons de venir écouter ce cycle. Sa jeunesse colorera la musique d’une inhabituelle mélancolie où se rapprochent le printemps et l’automne.
Janácek, bien sûr, est l’autre grand compositeur tchèque. Ses œuvres pour orchestre sont peu nombreuses et assez peu jouées : l’Orchestre de Paris n’a donné qu’une fois, il y a trente ans, la rhapsodie Taras Bulba, avec le célèbre chef tchèque Vaclav Neumann. Il s’agit d’un poème symphonique épique dans l’esprit du Harold en Italie de Berlioz, du Mazzepa de Liszt ou du Don Juan de Richard Strauss. Mais ce n’est pas – comme chez Richard Strauss – un poème symphonique de jeune compositeur rongeant son frein de n’être pas encore reconnu à l’opéra. Et c’est pourquoi la « sonorité Janácek » moderne, compacte, brute y est bien présente : ce portrait du fougueux cosaque luttant contre l’oppression au XVIIe siècle (Taras Bulba n’est pas Attila, attention !) reflétait l’inquiétude du compositeur en 1915, quand la Première Guerre mondiale embrasait les Balkans tout proches.
Le jeune chef tchèque Tomáš Netopil fait ses débuts à l’Orchestre de Paris avec un magnifique programme. La Symphonie du Nouveau Monde de Dvorák, composée dans le New-York de la fin du XIXe siècle, parle d’elle-même, mais l’occasion est toujours heureuse de l’entendre en concert, pour apprécier son orchestration et les mille détails qui étayent ses thèmes familiers.
Nul besoin de souligner le raffinement des Quatre derniers Lieder de Strauss, mais la présence de Malin Byström, jeune soprano dramatique suédoise, ajoute encore aux nombreuses raisons de venir écouter ce cycle. Sa jeunesse colorera la musique d’une inhabituelle mélancolie où se rapprochent le printemps et l’automne.
Janácek, bien sûr, est l’autre grand compositeur tchèque. Ses œuvres pour orchestre sont peu nombreuses et assez peu jouées : l’Orchestre de Paris n’a donné qu’une fois, il y a trente ans, la rhapsodie Taras Bulba, avec le célèbre chef tchèque Vaclav Neumann. Il s’agit d’un poème symphonique épique dans l’esprit du Harold en Italie de Berlioz, du Mazzepa de Liszt ou du Don Juan de Richard Strauss. Mais ce n’est pas – comme chez Richard Strauss – un poème symphonique de jeune compositeur rongeant son frein de n’être pas encore reconnu à l’opéra. Et c’est pourquoi la « sonorité Janácek » moderne, compacte, brute y est bien présente : ce portrait du fougueux cosaque luttant contre l’oppression au XVIIe siècle (Taras Bulba n’est pas Attila, attention !) reflétait l’inquiétude du compositeur en 1915, quand la Première Guerre mondiale embrasait les Balkans tout proches.