Mariss Jansons est aujourd’hui à la tête de deux des plus grandes phalanges européennes : l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise et l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam. C’est avec cette dernière formation que le chef letton propose un concert intégralement romantique. Le programme s’ouvre avec une rareté du compositeur hollandais Johan Wagenaar : l’ouverture De getemde feeks. Les choses sérieuses commencent ensuite avec le poème symphonique Mort et transfiguration de Richard Strauss, une leçon de métaphysique en musique. La Cinquième Symphonie de Tchaïkovski révélera la sonorité somptueuse de la phalange hollandaise, et notamment celle de son cor solo, à l’honneur dans le mouvement lent. Une œuvre puissante et architecturée, faite sur-mesure pour ce dompteur d’orchestre qu’est Mariss Jansons.