Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
2h50
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Georg Friedrich Haendel
Le triomphe du temps et de la vérité
(version italienne de 1707)
- Première partie
Entracte
Le triomphe du temps et de la vérité
(version italienne de 1707)
- Seconde partie
Freiburger Barockorchester
René Jacobs
, direction
Sunhae Im
, Bellezza
Julia Lezhneva
, Piacere
Christophe Dumaux
, Disinganno
Jeremy Ovenden
, Tempo
Le Triomphe du Temps et de la Vérité est à la fois le premier et le dernier oratorio de Haendel. Le premier, car une première version en est créée à l’été 1707. Haendel est à Rome, il écrit sur un livret en italien du Cardinal Benedetto Pamphili. C’est un oratorio allégorique, alors intitulé Il trionfo del tempo e del disinganno (ce que l’on pourrait traduire par « le Triomphe du Temps et des désillusions »), qui met aux prises le Temps et la Vérité d’une part et le Plaisir d’autre part — chacun cherchant à asservir la Beauté. Cette première version comprend déjà quelques airs fameux — dont le Lascia la spina qui deviendra Lascia ch’io pianga dans Rinaldo.
Trente ans plus tard, Haendel remanie rapidement sa partition pour le théâtre londonien dont il s’occupe. Toujours en italien, l’oratorio s’intitule à présent Il trionfo del tempo e della verità. Enfin, en 1757, il reprend une dernière fois l’ouvrage. C’est cette fois une refonte en profondeur : airs, chœurs, personnages, numéros sont modifiés, jusqu’à la langue du livret, l’italien laissant enfin la place à l’anglais. Résultat : une œuvre inclassable, en grand écart sur une vie, pour laquelle René Jacobs retrouve une nouvelle fois ses amis du Freiburger Barockorchester.
Trente ans plus tard, Haendel remanie rapidement sa partition pour le théâtre londonien dont il s’occupe. Toujours en italien, l’oratorio s’intitule à présent Il trionfo del tempo e della verità. Enfin, en 1757, il reprend une dernière fois l’ouvrage. C’est cette fois une refonte en profondeur : airs, chœurs, personnages, numéros sont modifiés, jusqu’à la langue du livret, l’italien laissant enfin la place à l’anglais. Résultat : une œuvre inclassable, en grand écart sur une vie, pour laquelle René Jacobs retrouve une nouvelle fois ses amis du Freiburger Barockorchester.