Concert
•
adulte
•
Salle Pleyel
•
Durée : environ
2h20
Programme
Distribution
Mulatu Astatke - Ethiopie
Mulatu Astatke
, vibraphone, percussions, Wurlitzer
James Arben
, saxophone, clarinette basse, flûte
Freddie Gavita
, trompette
Danny Kean
, violoncelle
Alexander Hawkins
, piano, clavier
John Edwards
, contrebasse
Richard Olatunde Baker
, percussions
Tom Skinner
, batterie
Tony Allen - Nigéria
Black series : From Detroit to Lagos
Tony Allen
, batterie, voix
François-Xavier Bossard
, clavier
Claude Dibongué
, guitare
César Anot
, basse
Nicolas Giraud
, trompette
Jean Jacques Elangue
, saxophone
Yann Jankielewicz
, saxophone
Audrey Gbaguidi
, choeur
Dans le cadre du cycle que la Salle Pleyel consacre au continent africain en 2012/13, cette soirée propose deux grandes figures qui se succèderont sur scène: l'éthiopien Malatu Astatke et le nigerian Tony Allen qui présente son nouveau projet qui lie musiques de Lagos et musique noire de Detroit.
Première partie
Mulatu Astatke : Pianiste, vibraphoniste, compositeur, arrangeur, Mulatu Astatke est un cas à part dans le panthéon des figures historiques de la musique éthiopienne. Si on lui attribue volontiers l’invention de l’Ethio jazz, il fut avant tout le premier musicien « savant » ainsi que le précurseur du genre instrumental dans l’ancien empire abyssin. A l’issue d’une formation académique et de collaboration prestigieuses à New York (dont une avec Duke Ellington), il va initier un métissage au contact des styles caribéens, enregistrant avec des instrumentistes originaires de Porto Rico, ou s’engouffrant dans la mode du calypso. Mais par-delà son opportunisme supposé, c’est le goût de l’aventure qui caractérise le mieux ce musicien atypique qui s’est récemment produit avec les Américains de Either Orchestra ou les Anglais de The Heliocentrics.
Deuxième partie
Tony Allen From Detroit to Lagos ; La grande odyssée de la musique moderne africaine débute avec Tony Allen. Batteur des Koola Lobitos puis d’Africa 70, il fut, aux côtés du chanteur nigérian Fela Anikulapo Kuti, le principal artisan de l’avènement de l’afro-beat, genre révolutionnaire par excellence qui émergea à la fin des années 60 au retour d’une tournée aux Etats-Unis, patrie du jazz et du funk. Cette intimité de l’Afrique avec les différents genres afro-américains, Tony Allen n’a jamais cessé de l’entretenir comme aujourd’hui avec un collectif de musiciens issus de la nouvelle scène de Detroit.
Première partie
Mulatu Astatke : Pianiste, vibraphoniste, compositeur, arrangeur, Mulatu Astatke est un cas à part dans le panthéon des figures historiques de la musique éthiopienne. Si on lui attribue volontiers l’invention de l’Ethio jazz, il fut avant tout le premier musicien « savant » ainsi que le précurseur du genre instrumental dans l’ancien empire abyssin. A l’issue d’une formation académique et de collaboration prestigieuses à New York (dont une avec Duke Ellington), il va initier un métissage au contact des styles caribéens, enregistrant avec des instrumentistes originaires de Porto Rico, ou s’engouffrant dans la mode du calypso. Mais par-delà son opportunisme supposé, c’est le goût de l’aventure qui caractérise le mieux ce musicien atypique qui s’est récemment produit avec les Américains de Either Orchestra ou les Anglais de The Heliocentrics.
Deuxième partie
Tony Allen From Detroit to Lagos ; La grande odyssée de la musique moderne africaine débute avec Tony Allen. Batteur des Koola Lobitos puis d’Africa 70, il fut, aux côtés du chanteur nigérian Fela Anikulapo Kuti, le principal artisan de l’avènement de l’afro-beat, genre révolutionnaire par excellence qui émergea à la fin des années 60 au retour d’une tournée aux Etats-Unis, patrie du jazz et du funk. Cette intimité de l’Afrique avec les différents genres afro-américains, Tony Allen n’a jamais cessé de l’entretenir comme aujourd’hui avec un collectif de musiciens issus de la nouvelle scène de Detroit.