Concert
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Cité de la musique - Salle des concerts
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Durée : environ
2h10
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Arnold Schönberg
Symphonie de chambre n° 1
op. 9
Johannes Brahms
Sextuor à cordes n°1 op. 18
Entracte
Symphonie n° 4, op. 98, en mi mineur
Les Dissonances
David Grimal
, violon, direction
Hans Peter Hofmann
, violon
Hélène Clément
, alto
Natasha Tchitch
, alto
Christophe Morin
, violoncelle
Maja Bogdanovic
, violoncelle
Ce qui tourne en boucle dans le dernier mouvement de la Quatrième symphonie de Brahms, c’est un thème de huit mesures, emprunté à la cantate de Bach Nach dir, Herr, verlanget mich. Selon le principe de la passacaille, ce thème forme le squelette, la structure porteuse des trente-cinq variations qui se succèdent au cours d’un majestueux finale.
Schönberg citait avec admiration ces pages brahmsiennes dans un article de 1947 intitulé Brahms le progressiste. Et c’est notamment à partir de l’oeuvre de celui-ci qu’il forgea son propre concept de « variation développante », qui imprègne déjà sa première Symphonie de chambre en 1906. Le thème jaillissant aux cors dès les premières mesures traverse ensuite et colore les paysages tantôt touffus, tantôt lunaires d’une partition encore tonale. Tout juste.
Schönberg citait avec admiration ces pages brahmsiennes dans un article de 1947 intitulé Brahms le progressiste. Et c’est notamment à partir de l’oeuvre de celui-ci qu’il forgea son propre concept de « variation développante », qui imprègne déjà sa première Symphonie de chambre en 1906. Le thème jaillissant aux cors dès les premières mesures traverse ensuite et colore les paysages tantôt touffus, tantôt lunaires d’une partition encore tonale. Tout juste.
Coproduction Cité de la musique, Opéra de Dijon et Les Dissonances.