Sir John Eliot Gardiner fait partie des chefs régulièrement invités par le London Symphony Orchestra. Pionnier britannique du mouvement sur instruments anciens, le fondateur des English Baroque Soloists n’hésite pas à modifier en profondeur le jeu des orchestres modernes, notamment l’intensité du vibrato des cordes, dans les répertoires classiques et romantiques. Il revient Salle Pleyel avec le LSO dans un programme mêlant Mendelssohn et Schumann. Descriptive et onirique, l’ouverture des Hébrides de Mendelssohn évoque la grotte de Fingal et ses spectaculaires colonnes de basalte. Un lieu « chimérique », situé sur l’île de Staffa, en Écosse. L’ambiance celtique se poursuit avec la Symphonie n° 3 « Écossaise », qui dresse un tableau à la fois pittoresque et mélancolique des Highlands. Contemporain de cette symphonie, le Concerto pour piano de Schumann, au romantisme triomphant, sera interprété par la pianiste portugaise Maria João Pires, au toucher juste, sans emphase.