Concert
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Salle Pleyel
LOU DOILLON
Dès son premier album, Lou Doillon a fait différemment. En ajoutant la musique à son répertoire, la comédienne et mannequin impose d’emblée une voix et un timbre. Un style, au coeur de ce disque baptisé Places, n’ayant que peu de points communs avec ceux de sa mère ou sa sœur… Adossé contre une pop raffinée et intimiste, son folk, tantôt rageur tantôt mélancolique, marcherait plutôt sur les traces vocales de Karen Dalton, Patti Smith ou Cat Power. Mais si Lou est entrée dans la bergerie musicale contemporaine, c’est pour imposer une plume et des compositions, et non être une anecdotique folkeuse troublante mais creuse. Avec l’aide d’un certain Étienne Daho à la production, Lou Doillon a fait de ces Places, qui ne demandent qu’à vivre sur scène, un recueil réellement personnel, souvent incisif. Un pressé de rage intérieure très charismatique.
Première partie : JACCO GARDNER
Hollandais volant vers les cieux du psychédélisme pop, Jacco Gardner – prononcez "Yaco" – a beau n’être âgé que de 25 ans, il semble avoir grandi à la fin des années 60. Une époque dans laquelle le jeune multi-instrumentiste ultra doué promène ses mélodies comme on se baladerait dans les couloirs d’un labyrinthe multicolore. Labyrinthe où les fantômes de Syd Barrett, des Zombies, de Billy Nicholls, de Love et de tous ces horlogers fous du psychédélisme plus ou moins baroque semblent s’être donnés rendez-vous. Pour faire vivre ses senteurs pop d’antan, Gardner embarque son instrumentarium classique (clavecin, flûte, violons) dans un océan d’effets psychédéliques impeccablement maîtrisés. Il ne pouvait surtout difficilement viser plus juste que de baptiser son premier album Cabinet of Curiosities.
Dès son premier album, Lou Doillon a fait différemment. En ajoutant la musique à son répertoire, la comédienne et mannequin impose d’emblée une voix et un timbre. Un style, au coeur de ce disque baptisé Places, n’ayant que peu de points communs avec ceux de sa mère ou sa sœur… Adossé contre une pop raffinée et intimiste, son folk, tantôt rageur tantôt mélancolique, marcherait plutôt sur les traces vocales de Karen Dalton, Patti Smith ou Cat Power. Mais si Lou est entrée dans la bergerie musicale contemporaine, c’est pour imposer une plume et des compositions, et non être une anecdotique folkeuse troublante mais creuse. Avec l’aide d’un certain Étienne Daho à la production, Lou Doillon a fait de ces Places, qui ne demandent qu’à vivre sur scène, un recueil réellement personnel, souvent incisif. Un pressé de rage intérieure très charismatique.
Première partie : JACCO GARDNER
Hollandais volant vers les cieux du psychédélisme pop, Jacco Gardner – prononcez "Yaco" – a beau n’être âgé que de 25 ans, il semble avoir grandi à la fin des années 60. Une époque dans laquelle le jeune multi-instrumentiste ultra doué promène ses mélodies comme on se baladerait dans les couloirs d’un labyrinthe multicolore. Labyrinthe où les fantômes de Syd Barrett, des Zombies, de Billy Nicholls, de Love et de tous ces horlogers fous du psychédélisme plus ou moins baroque semblent s’être donnés rendez-vous. Pour faire vivre ses senteurs pop d’antan, Gardner embarque son instrumentarium classique (clavecin, flûte, violons) dans un océan d’effets psychédéliques impeccablement maîtrisés. Il ne pouvait surtout difficilement viser plus juste que de baptiser son premier album Cabinet of Curiosities.