Concert
•
Cité de la musique - Amphithéâtre
•
Durée : environ
1h50
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Robert Schumann
Waldszenen op. 82
Eichendorff-Liederkreis op. 39
Entracte
Claude Debussy
Trois mélodies d'après Verlaine
La mer est plus belle que les cathédrales - Le son du cor s’afflige vers les bois - L’échelonnement des haies
Manuel de Falla
Trois melodies (Théophile Gauthier) L. 81
Les colombes - Chinoiserie - Séguidille
Gustav Mahler
Sechs ausgewählte Lieder
Frühlingsmorgen - Im Lenz - Winterlied - Ablösung im Sommer - Blicke mir nicht in die Lieder - Ich bin der Welt abhanden gekommen
Bernarda Fink
, mezzo-soprano
Anthony Spiri
, piano
« Dans la nature, dans les rêves de la solitude des forêts, de même que dans le labyrinthe du cœur de l’homme, sommeille, depuis les origines, un chant merveilleux et éternel », écrivait Eichendorff. C’est une étroite affinité qui lie Schumann au poète romantique, comme en témoigne le Liederkreis op. 39. De l’évocation chromatique du crépuscule (Zwielicht) aux mirages entrevus dans les bois (Im Walde), on y entend sans cesse le bruissement d’un lointain (In der Fremde) qui rayonne d’une inquiétante étrangeté.
La forêt des Waldszenen op. 82, un recueil de petites pièces pour piano dans l’esprit des Scènes d’enfants, est plutôt celle du Paysage souriant ou des Fleurs solitaires, même si, au détour de ces clairières, c’est parfois un Lieu maudit qui surgit, peint avec des dissonances douloureuses. Les vers de Verlaine, mis en musique par Debussy en 1891, lui font écho : « Le son du cor s’afflige vers les bois… »
La forêt des Waldszenen op. 82, un recueil de petites pièces pour piano dans l’esprit des Scènes d’enfants, est plutôt celle du Paysage souriant ou des Fleurs solitaires, même si, au détour de ces clairières, c’est parfois un Lieu maudit qui surgit, peint avec des dissonances douloureuses. Les vers de Verlaine, mis en musique par Debussy en 1891, lui font écho : « Le son du cor s’afflige vers les bois… »