Concert
Le Grand Macabre - Ligeti
Ensemble intercontemporain - Orchestre du Conservatoire de Paris - Chœur National Hongrois - Matthias Pintscher
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- Navettes gratuites
Vendredi 7 décembre 2018 — 20h30
Programme
György Ligeti
Requiem
Entracte
György Ligeti
Le Grand Macabre (extraits)
Distribution
- Ensemble intercontemporain
- Elèves du Conservatoire de Paris
- Choeur National Hongrois
- Matthias Pintscher, direction
- Marie Soubestre, soprano
- Makeda Monnet, soprano
- Victoire Bunel, mezzo-soprano
- Borbála Kiss, mezzo-soprano
- Benoît Rameau, ténor
- Jeno Dékán, ténor
- Jean-Christophe Lanièce, baryton
- Olivier Gourdy, basse
- Csaba Somos, chef de choeur
Dans ce premier volet du portrait du grand maître hongrois, petit aperçu de son œuvre lyrique et vocale. À l’Ensemble intercontemporain et l’Orchestre du Conservatoire de Paris se joignent le Chœur National Hongrois.
György Ligeti ne fait rien comme les autres. Lorsqu’il s’attaque, en 1974, au défi de l’opéra, non seulement il s’empare d’un sujet rocambolesque, mi-bouffon mi-tragique, s’inspirant de la pièce La Balade du Grand Macabre du dramaturge belge Michel de Ghelderode, mais il compose sa musique à la manière d’un patchwork de citations opératiques, empruntées indifféremment à Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Offenbach… Avouons que l’intrigue s’y prête, puisqu’on y suit un drôle de personnage qui affirme être la mort en personne et annonce sur tous les tons la fin du monde. S’agissant de fin du monde, un critique musical verra dans le Requiem (1965) de Ligeti une « fin du monde vue d’en bas ». C’est certainement ces airs de désolation qui ont poussé Stanley Kubrick à en utiliser des passages dans son film 2001, l’Odyssée de l’Espace.
György Ligeti ne fait rien comme les autres. Lorsqu’il s’attaque, en 1974, au défi de l’opéra, non seulement il s’empare d’un sujet rocambolesque, mi-bouffon mi-tragique, s’inspirant de la pièce La Balade du Grand Macabre du dramaturge belge Michel de Ghelderode, mais il compose sa musique à la manière d’un patchwork de citations opératiques, empruntées indifféremment à Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Offenbach… Avouons que l’intrigue s’y prête, puisqu’on y suit un drôle de personnage qui affirme être la mort en personne et annonce sur tous les tons la fin du monde. S’agissant de fin du monde, un critique musical verra dans le Requiem (1965) de Ligeti une « fin du monde vue d’en bas ». C’est certainement ces airs de désolation qui ont poussé Stanley Kubrick à en utiliser des passages dans son film 2001, l’Odyssée de l’Espace.
Coproduction Ensemble Intercontemporain, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Philharmonie de Paris
Concert diffusé en vidéo
En direct, en différé sur Philharmonie Live
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Clé d'écoute
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