Entre Étienne Daho, la Philharmonie de Paris et le festival Days Off, c’est désormais presque une histoire de famille. En 2014, le maestro pop réservait au lieu la primeur de son retour sur scène lors de trois soirées mémorables. Ces derniers mois, l’exposition Daho l’aime pop ! qu’il a conçue pour la Philharmonie de Paris, parcours photographique et subjectif, enchante les visiteurs qui découvrent en parallèle son dernier album, l’intense et magnétique Blitz. C’est donc naturellement Days Off qu’Étienne a choisi comme première étape parisienne de sa tournée, et avec elle la promesse d’y déflorer en live de nouvelles chansons. Mais cette tournée estivale, c'est surtout l’occasion pour Daho de parcourir son opulente carrière à travers des titres emblématiques, dont bien des germes disséminés ont présidé à la floraison multicolore de Blitz. On retrouve dans ce disque foisonnant aux accents psychédéliques de nombreuses pistes creusées par Daho depuis toujours, notamment cette fascination pour Syd Barrett, le fondateur foudroyé et foudroyant de Pink Floyd, dont l’ombre plane sur plusieurs chansons. C’est également un Étienne plus sensuel et défricheur que jamais, qui, parvenu au sommet de son art, s’autorise toutes les audaces, de la pochette choc à la production made in England, qui lui épargnent, à près de quarante ans de carrière, les stigmates du temps. Sa jeunesse éternelle, une fois encore, nous rendra tous jaloux.

Première partie : Tristesse Contemporaine
« Deux accords, un minimum d’instruments et un maximum de reverb’ », voilà la recette de la cold wave industrielle et psyché de Tristesse Contemporaine. Narumi vient du Japon, Léo de Suède, Maik est anglais d’origine jamaïcaine. Le trio se forme à Paris en 2009 et compte aujourd’hui trois albums studio. Le dernier en date, Stop and Start, pour lequel le groupe s’est adjoint les services d’un batteur, est sorti en 2017 sur Record Makers.

PLACEMENT ASSIS NUMÉROTÉ / LIBRE DEBOUT