La présence céleste du chœur de femmes achève avec bonheur la spectaculaire épopée galactique des Planètes. En préambule, le chant ardent du Concerto pour violoncelle de Dvořák, interprété par Edgar Moreau, qui porte haut la tradition du violoncelle français.

Pour sa première rencontre avec l’Orchestre de Paris, Susanna Mälkki se confronte à deux chefs-d’œuvre du répertoire. Œuvre emblématique du romantisme slave, le Concerto de Dvořák reste un des préférés des violoncellistes et du public, tant par sa palette étendue de sentiments que par son lyrisme chaleureux. Guerrières (Mars), autant que mystiques (le chœur de femmes de Neptune), Les Planètes, partition la plus célèbre de Gustav Holst, témoignent de son intérêt pour l’astrologie, de même que de l’influence conjuguée de Debussy, Ravel, Stravinski et Schönberg. John Williams se souviendra de cette évocation haute en couleurs pour la musique de Star Wars.