Concert
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Salle des concerts - Cité de la musique
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Durée : environ
1h42
Programme
Distribution
Gérard Grisey
Stèle, pour deux percussionnistes
Vortex Temporum pour piano et cinq instruments
Quatre Chants pour franchir le Seuil, pour voix de soprano et quinze musiciens
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher
, direction
Dimitri Vassilakis
, piano
Sophia Burgos
, soprano
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La continuité des processus comme du temps musical est au cœur des préoccupations de Gérard Grisey : les questions de seuil, de passage du temps, d’abolition du « matériau au profit de la durée pure » dominent ce programme monographique.
Dans son œuvre fondatrice Vortex Temporum, temps des hommes, temps des baleines et temps des oiseaux et des insectes s’entremêlent dans un véritable « tourbillon temporel » et timbral. Dans Stèle, c’est à un voyage dans le temps que Grisey nous convie : pour faire « émerger le mythe de la durée », il convoque l’image « d’archéologues découvrant une stèle et la dépoussiérant jusqu’à y mettre à jour une inscription funéraire ». Quatre chants pour franchir le seuil, enfin, est la dernière œuvre achevée du compositeur, avant qu’une rupture d’anévrisme l’emporte prématurément en 1998. S’inspirant du Livre des morts égyptien, il y compose involontairement son propre requiem, le seuil dont il est question étant celui qui sépare la vie du trépas...
La continuité des processus comme du temps musical est au cœur des préoccupations de Gérard Grisey : les questions de seuil, de passage du temps, d’abolition du « matériau au profit de la durée pure » dominent ce programme monographique.
Dans son œuvre fondatrice Vortex Temporum, temps des hommes, temps des baleines et temps des oiseaux et des insectes s’entremêlent dans un véritable « tourbillon temporel » et timbral. Dans Stèle, c’est à un voyage dans le temps que Grisey nous convie : pour faire « émerger le mythe de la durée », il convoque l’image « d’archéologues découvrant une stèle et la dépoussiérant jusqu’à y mettre à jour une inscription funéraire ». Quatre chants pour franchir le seuil, enfin, est la dernière œuvre achevée du compositeur, avant qu’une rupture d’anévrisme l’emporte prématurément en 1998. S’inspirant du Livre des morts égyptien, il y compose involontairement son propre requiem, le seuil dont il est question étant celui qui sépare la vie du trépas...

Salle des concerts - Cité de la musique
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