Figure importante de la scène actuelle, chérie par le public autant que par la critique, la Danoise Agnes Obel distille une musique inclassable – entre folk, pop, néo-classique et jazz – dont la beauté cristalline suscite un total éblouissement en live.

Agnes Obel – à la fois chanteuse, pianiste et autrice-compositrice – cisèle en orfèvre solitaire une musique diaphane et néanmoins profonde, quelque part entre folk, pop de chambre, néo-classique et jazz. Dès son premier album, Philharmonics (2010), recueil de frémissantes ballades mélancoliques sublimées par sa voix angélique, elle a été saluée comme une révélation dans son pays natal et bien au-delà. Depuis, elle a encore amplifié son aura avec trois autres albums, tout aussi envoûtants : Aventine (2013), Citizen of Glass (2016) et Myopia (2020). Après le long temps de suspens dû à la pandémie, elle peut enfin retrouver le public parisien, dans le cadre idéal de la Grande salle Pierre Boulez. Pour l’occasion, Agnes Obel a invité un vieux complice à assurer sa première partie : Timber Timbre. Sous cet alias, le ténébreux auteur compositeur canadien Taylor Kirk a publié six albums depuis 2006, dans un registre qui a évolué au fil des collaborations, entre folk, blues crépusculaire et rock langoureux aux résonnances synthétiques. Après cinq ans de silence, Taylor Kirk revient en solo et c’est, aussi, un petit événement.