Marina Chamot-Leguay, souffrante, ne pourra pas interpréter le Concerto pour flûte K 313 de Mozart. Le Concerto pour flûte K 313 sera remplacé par le Concerto pour clarinette K 622 de Mozart, avec en soliste Florent Pujuila.

Mozart a donné à la clarinette un magnifique concerto, plein d'élégance, de tendresse et de volupté. Le riche Quintette pour piano et vents et la Symphonie « Prague », dans laquelle se distinguent les bois, sont deux autres de ses triomphes.

Composé moins de deux mois avant sa mort prématurée à l’âge de 35 ans, le Concerto pour clarinette est le dernier concerto de Mozart. Il témoigne de son amour pour l'instrument dont il avait découvert la sonorité chaude et envoûtante, proche de la voix humaine, lorsqu’il l’avait entendue, en 1778, au sein de l’Orchestre de Mannheim. Par la suite, Mozart incorpora la clarinette dans ses symphonies, dans certains des derniers concertos pour piano, et également dans des œuvres de musique de chambre comme le Quintette pour piano et vents K 452, le Trio « Les Quilles » K 498, pour clarinette, alto et piano ou encore le Quintette K 581. 

Mozart se montrait particulièrement satisfait de son Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson, écrit dans le sillage de certains de ses meilleurs concertos pour piano. Sa grandeur expressive dépasse largement le cadre chambriste : une dimension concertante qui trouve dans la majestueuse Symphonie « Prague » un écho particulièrement éloquent.