Chantée par Baudelaire, explorée par le Huysmans d’À Rebours, l’expérience synesthésique constitue un pari poétique relevé par Klaus Mäkelä au violoncelle, et le créateur de parfum Francis Kurkdjian : un Bach éternel et sensoriel ! 

Depuis leur redécouverte en tant que pièces de concert par Pablo Casals, les six Suites pour violoncelle de Bach sont devenues un véritable monument de la musique occidentale. Composées entre 1717 et 1723, alors que Bach était maître de chapelle à la cour du prince d’Anhalt-Köthen, elles ont probablement été conçues pour la viola pomposa (ou violoncello da spalla – porté à l’épaule), et possèdent à l’origine une vocation essentiellement pédagogique. De manière graduée, Bach exploite tous les registres et toutes les possibilités polyphoniques de l’instrument, au fil de Préludes, Allemandes, Courantes, Gigues, Sarabandes, dont la qualité musicale et la richesse émotionnelle ne cessent d’émerveiller. 
Laissons l’archet de Klaus Mäkelä et les fragrances imaginées par Francis Kurkdjian nous faire redécouvrir, en une expérience sensorielle inédite, toute la profondeur de ces pièces hors du temps.