Programme
Distribution
Renaud Capuçon et Alexandre Kantorow s’emparent de sonates pour violon et piano de jeunesse de trois compositeurs majeurs : la finesse de Fauré, l’esprit de Beethoven et l’éclat de Strauss se mêlent en un harmonieux panorama du genre.
Avec sa Sonate pour violon et piano n° 1, Gabriel Fauré ouvre à 30 ans la voie au renouveau du genre en France. Sa création fut un succès, tant public (son Scherzo dût être bissé) que critique : « Dans cette sonate, on trouve tout pour tenter un gourmet : de nouvelles formes, d’excellentes modulations, des couleurs sonores inhabituelles, et l’utilisation de rythmes inattendus. Et une magie flotte au-dessus de tout », s’enflamma Saint-Saëns. Parmi les dix sonates pour violon et piano de Beethoven, la Troisième charme autant par son esprit et sa grâce que par sa verve pétillante. Celle qu’un Richard Strauss de 23 ans dédia au deux instruments témoigne quant à elle d’une maîtrise technique qui n’exclut pas le lyrisme passionné.
