Programme
Distribution
Pour leur troisième et dernier voyage en terres schubertiennes, Matthias Goerne et Daniil Trifonov rappellent les œuvres composées par Schubert peu avant sa mort : Le Chant du cygne, empruntant ses poèmes à Rellstab, Heine et Seidl, et la Sonate D 894.
Le Chant du cygne n’est envisagé par Schubert ni comme un cycle ni comme un testament. Il rassemble en un même recueil, constitué et édité post mortem sous un titre apocryphe, les dernières pages écrites par un compositeur qui se sait condamné par la maladie. Son art n’en est que plus intense. Des quatorze lieder, les plus connus – Le Pigeon voyageur, Sérénade, Adieu – ramènent à la lumière les leitmotive poétiques chers au compositeur : voyage, éloignement, amour, nostalgie, rêve amoureux.
L’une des rares sonates de Schubert à avoir connu la publication du vivant de son auteur, la Sonate pour piano en sol majeur D 894 représente le couronnement de la trilogie de 1825-1826 à laquelle appartiennent également les Sonates en la mineur D 845 et en ré majeur D 850. La sol majeur emporta d’ailleurs les enthousiasmes dès sa parution, et compta parmi les œuvres favorites des cadets de Schubert, tels Liszt, qui la compara à un « poème virgilien », ou Schumann, qui la considérait comme « la plus parfaite de toutes quant à l’esprit et à la forme ».

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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