Œuvre parmi les plus monumentales jamais écrites pour le clavier, les Variations Goldberg de Bach fascinent par leur richesse d’écriture, leur foisonnement stylistique. Pierre-Laurent Aimard en est l’interprète magistral.

Commandées par le Comte von Keyserling, les Variations Goldberg soignaient, dit-on, ses insomnies – Johann Gottlieb Goldberg les lui jouait dans une pièce adjacente. Trente variations – qu’encadre un Aria –, d’une difficulté transcendante, d’autant que certaines d’entre elles ont été écrites expressément pour deux claviers. Le monument de Bach se prête à une infinité de lectures, sur des instruments différents et dans des optiques variées. Une œuvre tentaculaire, audacieuse, pleine de fantaisie, d’une extrême variété d’ambiances et de caractères, de l’apaisement à la méditation, de la fierté à l’exubérance. La sensibilité, les moyens digitaux et intellectuels de Pierre-Laurent Aimard en font le meilleur des guides.