Lucas Debargue, dont l’engagement sur scène – autant physique que mental – et le caractère passionné ne peuvent laisser indifférent, interprète, au sein du massif gigantesque des plus de 550 sonates de Scarlatti, quelques-uns de ses plus beaux joyaux.

Partenaire de Gidon Kremer, Mikhail Pletnev ou Valery Gergiev, Lucas Debargue est entièrement tourné vers son art : « S’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que vraiment, je ne triche pas avec la musique, je ne triche pas avec l’art. Je vis par l’art, pour l’art, dans l’art. » Il considère Scarlatti comme un de ses compositeurs de prédilection, au même titre que Medtner, Schubert ou Schönberg. Depuis plusieurs années, il voulait s’attaquer à un grand projet dédié au maître italien de la miniature et confronter des pages peu fréquentées à d’autres très célèbres, déclarant : « Si je joue des sonates connues de Scarlatti, c’est parce que je pense que j’ai trouvé des idées que je n’ai jamais entendues par d’autres, et que j’ai envie de les partager. »