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Assez rare en France, la soprano allemande Marlis Peterson se produit en récital avec Stephan Matthias Lademann dans un programme intitulé « Mondes intérieurs » qui pioche dans le répertoire des lieder comme des mélodies.

Sa venue en novembre 2017 à la Philharmonie de Paris, pour le rôle de Leonore dans l’opéra éponyme de Beethoven (première version de Fidelio), avait fait l’effet d’une révélation. En récital, la chanteuse propose des programmes thématiques élaborés avec soin, comme elle l’expliquait à Hugues Rameau-Crays : « ce qui m’intéresse est de construire un pont pour emmener celui qui écoute sur un parcours musical. Et surtout, faire le lien entre « Mensch und Lied », les êtres humains et les mélodies. » Le disque Innenwelt (« monde intérieur ») s’articule en quatre chapitres qui explorent l’âme humaine en mêlant pages célèbres de Wagner, Fauré ou Schubert, et raretés, avec des pièces de Hans Sommer, Richard Rössler ou Max Reger.