Intégrale Ravel
Programme
Composition : mai 1913.
Dédicace : à Jeanne Leleu.
Création : le 28 juin 1913, au Conservatoire de Paris, par Jeanne Leleu.
Éditeur : Durand, 1913.
Durée : 1 minute environ.
1. Noctuelles
2. Oiseaux tristes
3. Une barque sur l’océan
4. Alborada del gracioso
5. La Vallée des cloches
Composition : 1904-fin 1905.
Dédicaces : à Léon-Paul Fargue (1), Ricardo Viñes (2), Paul Sordes (3), Michel Dimitri Calvocoressi (4), Maurice Delage (5).
Création : le 6 janvier 1906, à la Salle Érard, Paris, par Ricardo Viñes.
Éditeur : Demets, 1906.
Durée : 28 minutes environ.
Composition : 1904.
Durée : 1 minute environ.
1. Modéré
2. Mouvement de menuet
3. Animé
Composition : 1903-1905.
Dédicace : à Ida et Cipa Godebski.
Création : privée, le 17 décembre 1905, dans le salon de la princesse de Polignac, Paris, par Maurice Ravel ; publique, le 31 mars 1906, à la Société nationale de musique (Schola Cantorum), Paris, par Gabriel Grovlez.
Éditeur : Durand, 1905.
Durée : 11 minutes environ.
1. Borodine
2. Chabrier
Composition : 1912.
Dédicace : à Ida et Cipa Godebski.
Création : le 10 décembre 1913, à la Société de musique indépendante (Salle Pleyel), Paris, par Alfredo Casella.
Éditeur : A. Z. Mathot, 1914.
Durée : 4 minutes environ.
1. Ondine
2. Le Gibet
3. Scarbo
Composition : mai-5 septembre 1908.
Dédicaces : à Harold Bauer (1), Jean Marnold (2), Rudolf Ganz (3).
Création : le 9 janvier 1909, à la Salle Érard, Paris, par Ricardo Viñes.
Éditeur : Durand, 1909.
Durée : 23 minutes environ.
1. Modéré – très franc
2. Assez lent – avec une expression intense
3. Modéré
4. Assez animé
5. Presque lent – dans un sentiment intime
6. Vif
7. Moins vif
8. Épilogue – lent
Composition : début 1911.
Dédicace : à Louis Aubert.
Création : le 9 mai 1911, à la Salle Gaveau, Paris, par Louis Aubert.
Éditeur : Durand, 1911.
Durée : 16 minutes environ.
Composition : vers 1892-1893.
Dédicace : à Ricardo Viñes.
Création : privée, le 13 avril 1901, à Paris, par Ricardo Viñes ; publique, le 23 février 1975, à l’auditorium Charles Colden, New York, par Arbie Orenstein.
Éditeur : Salabert et A.R.I.M.A., New York, 1975.
Durée : 3 minutes environ.
Composition : achevés le 11 novembre 1901.
Dédicace : « à mon cher maître Gabriel Fauré ».
Création : le 5 avril 1902, à la Société nationale de musique (Salle Pleyel), Paris, par Ricardo Viñes.
Éditeur : Demets, 1902.
Durée : 6 minutes environ.
Composition : novembre 1895.
Dédicace : à Ricardo Viñes.
Création : le 18 avril 1898, à la Salle Érard, Paris, par Ricardo Viñes.
Éditeur : Enoch, 1898.
Durée : 6 minutes environ.
Composition : début 1899.
Dédicace : à Mme la princesse Edmond de Polignac.
Création : le 5 avril 1902, à la Société nationale de musique (Salle Pleyel), Paris, par Ricardo Viñes.
Éditeur : Demets, 1900.
Durée : 4 minutes environ.
1. Prélude
2. Fugue
3. Forlane
4. Rigaudon
5. Menuet
6. Toccata
Composition : juillet 1914-novembre 1917.
Dédicaces : à la mémoire du lieutenant Jacques Charlot (1), du sous-lieutenant Jean Cruppi, du lieutenant Gabriel Deluc (3), de Pierre et Pascal Gaudin (4), de Jean Dreyfus (5), du capitaine Joseph de Marliave (6).
Création : le 11 avril 1919, à la Société de musique indépendante (Salle Gaveau), Paris, par Marguerite Long.
Éditeur : Durand, 1918.
Durée : 24 minutes environ.
Ravel est un fidèle compagnon de route de Bertrand Chamayou. Cet amour de jeunesse mûri et bonifié avec le temps s’est notamment épanoui dans une intégrale unanimement saluée en 2016 et la direction artistique du Festival Ravel de Saint-Jean-de-Luz depuis 2020.
Derrière ce programme monographique, combien de noms, de musiques, de rencontres ? Le pianiste toulousain confie volontiers que Ravel, qu’il découvre enfant et pour lequel il se passionne immédiatement, lui a ouvert les portes d’un large patrimoine – musique française, mais pas uniquement –, l’a instruit de sa langue maternelle et l’a construit en tant que musicien. C’est donc tout naturellement qu’il revient à la source. Le raffinement de son jeu pigmenté des nuances les plus subtiles, la fluidité d’un clavier travaillé aussi à la virtuosité de Liszt et de Messiaen, l’intelligence à saisir et à transmettre l’ineffable tramé entre les lignes font de Bertrand Chamayou l’un des interprètes les plus proches de la musique du compositeur français.