Brahms fait l’unanimité dans ce programme symphonique et concertant : Veronika Eberle et Jean-Guihen Queyras, comme le Chamber Orchestra of Europe et Yannick Nézet-Séguin sont de fervents passionnés de l’œuvre du compositeur allemand.

Jean-Guihen Queyras retrouve inlassablement Brahms, en concert comme au disque, en concerto comme en musique de chambre. Veronika Eberle, présentée par Sir Simon Rattle en 2006 alors qu’elle n’avait pas 16 ans, lui consacre une large part de son répertoire. Quant à Yannick Nézet-Séguin, il a signé en 2024 une intégrale des symphonies avec le Chamber Orchestra of Europe, dont il est aujourd’hui membre honoraire dans la continuité d’un fidèle compagnonnage.

L’ombre de Beethoven plane sur ces trois œuvres : un concerto à plusieurs solistes, forme rare expérimentée peu auparavant par l’aîné des romantiques, une symphonie triomphant de l’admiration écrasante éprouvée envers le « géant » beethovénien et une Ouverture tragique aux accents dramatiques.