Fazil Say dans la Rhapsodie swinguée de Gershwin ; la valse, la polka et le fox-trot dans les Suites de jazz de Chostakovitch ; Håkan Hardenberger, le virtuose suédois de la trompette, flanqué d’un banjo et d’un accordéon dans le Concerto de HK Gruber… Le dernier concert de la saison a un air festif de début d’été.

Pour le dernier concert de sa saison, l’Orchestre de Paris a choisi de célébrer le jazz. Son influence est frappante dans la musique de Bernstein ou Gershwin pour qui il est aux racines mêmes de la musique américaine. Le compositeur, chef d'orchestre, chansonnier, acteur et contrebassiste HK Gruber emprunte quant à lui au cabaret allemand, à la musique populaire et au jazz, les mêlant pour mieux en révéler le pouvoir subversif et la modernité. Enfin, si l’univers du jazz est plus anecdotique dans l’œuvre de Chostakovitch, les Suites pour orchestre de jazz témoignent de l’aisance de ce compositeur capable d’écrire aussi pour le cinéma.