L’Orchestre National d’Île-de-France a noué des liens étroits avec le chef Ottavio Dantone, fin connaisseur des répertoires baroques et préromantiques. Ils savourent ici deux symphonies et deux ouvertures parmi les plus célèbres de Mozart et Haydn. 

Le nom d’Ottavio Dantone est le plus souvent associé à celui d’Accademia Bizantina, avec qui il explore de l’intérieur, depuis 1996, le répertoire baroque mais aussi les symphonies de Mozart et de Haydn. Son regard aiguisé sur le classicisme viennois irrigue aussi depuis plusieurs saisons les rangs de l’Orchestre National d’Île-de-France, soucieux d’exigence et de transparence stylistiques.

Nuls noms ne sonnent plus emblématiques de la perfection et du rayonnement de l’époque classique que ceux de ces deux compositeurs. Modèles d’équilibre et de maturité, la « Jupiter » et la « Londres » referment deux corpus symphoniques sur des chefs-d’œuvre absolus – la première trois ans avant la mort de son auteur, la seconde sept ans plus tard, en 1795.