Le deuxième concert de Gustavo Dudamel à la tête de son Orchestre symphonique Simón Bolívar, dans un répertoire qui lance un pont au-dessus de l’Atlantique. Gabriela Ortiz et Gonzalo Grau, d’un côté, répondent à Tchaïkovski et Ravel de l’autre.

Entre Dudamel et l’Orchestre Simón Bolívar, l’histoire remonte à 25 ans : quatre ans après le début de son apprentissage de chef auprès de José Antonio Abreu, fondateur de la phalange, il en prend la direction. Bien que demandé dans le monde entier et adopté, en particulier, par les Américains (il quittera la tête du Los Angeles Philharmonic Orchestra en 2026 pour prendre celle du New York Philharmonic), Dudamel n’a pas oublié ses racines. Toujours directeur artistique de l’Orchestre symphonique Simón Bolívar, il interprète avec ses musiciens Odisea, le concerto pour cuatro vénézuélien et orchestre de Gonzalo Grau, qu’il avait dirigé en première mondiale à l’été 2022. Il est rejoint pour le célébrissime Concerto pour piano n° 1 de Tchaïkovski par Yuja Wang, avec qui il a donné une intégrale des concertos de Rachmaninov ébouriffante à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance du compositeur.