Comme avec toutes les grandes voix de la chanson, Véronique Sanson est à l’image de son art. On la sent puissante et fougueuse ici, fragile et chaleureuse là. Cette palette totale, cet arc-en-ciel des sentiments qui pourrait sonner tellement cliché dans la voix et entre les doigts d’une autre, elle s’en est fait un bouclier solide, un drapé soyeux… Et que l’on rie ou que l’on pleure, on se sent toujours chez soi dans cette œuvre, immense et colorée. Une œuvre que Sanson revisitera dans sa pluralité lors de ce concert. Avec ses diamants incontournables mais aussi ses mélodies oubliées. Lorsqu’on offre un tel répertoire, impossible de ne pas y revenir perpétuellement, de ne pas s’y plonger, encore et toujours. Besoin de personne ? Pas si sûr…