Lors de son Domaine privé à la Cité de la musique, en juin 2012, Joshua Redman avait contourné la formule reine des saxophonistes, le quartet avec piano, contrebasse et batterie. Il y brilla à ses débuts avec Brad Mehldau à ses côtés. Vingt ans après, il relève le défi du classicisme en s’entourant de trois de ses amis qui le connaissent le plus intimement, pour avoir partagé nombre d’aventures dans différents contextes ces dernières années. Joshua Redman sait que la fluidité musicale s’entend encore plus fort quand les échanges humains sont quasi télépathiques. En ouverture, l’un des saxophonistes de sa génération qu’il admire le plus dans des échanges lyriques et funambules avec Baptiste Trotignon. Le fil rouge ? Un même sens de l’élégance naturelle.