Avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Valery Gergiev n’a de cesse de défendre le grand répertoire russe. Après Tchaïkovski, il s’attaque désormais aux symphonies de Chostakovitch. On pourra ainsi l’entendre dans la Cinquième Symphonie, dont l’atmosphère angoissante reflète le climat de terreur régnant en Russie à l’époque des purges staliniennes. Plus intimiste, la Quatorzième Symphonie est construite autour de poèmes de Rilke, Apollinaire ou García Lorca, autant de textes hantés par la mort. Écrite pour soprano, basse et orchestre de chambre, cette œuvre se distingue par sa forme inédite, construite comme une succession de lieder. La partie de basse sera tenue par un jeune soliste russe prometteur, Mikhail Petrenko.