Piotr Anderszewski et Paavo Järvi forment un duo de choix qui excelle dans le raffinement mozartien, avant le déchaînement orchestral de la Symphonie alpestre.

La singularité du jeu de Piotr Anderszewski trouve un matériau de choix dans le Concerto n° 17, l’un des plus beaux écrits par Mozart, selon Messiaen. Également monumentale, quoique d’un genre différent, Une symphonie alpestre s’impose comme une œuvre des grands espaces, respirant comme nulle autre l’air des sommets, qui se nourrit d’exploits. Ultime et plus vaste de tous les poèmes symphoniques de Strauss, il retrace une journée en montagne, avec force lever de soleil, ascension, périls et orages. L’effectif colossal nécessite notamment machines à vent et à tonnerre et cloches de vache. Effets plus vrais que nature sous la direction de l’ancien directeur musical de l’Orchestre de Paris, Paavo Järvi.