Jordi Savall et Le Concert des Nations couplent deux grandes partitions de Mozart dont ils sont familiers : la Symphonie « Jupiter », dernière œuvre consacrée à l’orchestre par le compositeur, et le Requiem.

En 2019, Savall et Le Concert des Nations s’étaient consacrés aux trois dernières symphonies de Mozart, son « testament symphonique », s’attelant à les recréer avec le souci d’une sonorité authentique. Presque à la même époque où il compose ces trois œuvres (en 1788), Mozart écrit à son père : « comme la mort […] est l’ultime étape de notre vie, je me suis familiarisé depuis quelques années avec ce meilleur et véritable ami de l’homme, de sorte que son image n’a pour moi rien d’effrayant mais est plutôt quelque chose de rassurant et de consolateur. » En 1791, il compose à la suite d’une commande anonyme le Requiem, mais la mort l’empêchera de finir ce chef-d’œuvre de la musique religieuse.