NIVEAU AVANCE

La Neuvième symphonie de Beethoven (1824) est une oeuvre d'exception pas seulement en raison de sa durée sans précédent, de voix chantant le poème de Schiller dans le dernier mouvement, mais aussi parce qu'elle conduit les formes classiques à leur plus haut degré d'accomplissement pour les dépasser. Elle fascine d'autant plus lorsque l'on sait qu'elle constitue l'aboutissement d'une quête de trois décennies : Beethoven avait esquissé l'Hymne à la joie dès 1794, une mélodie si « évidente » que chacun pourrait s'imaginer en être l'auteur. En revanche, il est impossible d'imaginer la complexité des manipulations dont elle fait l'objet, A l'image de la construction de toute la partition, sous la plume d'un autre compositeur. Des procédés que cette séaance propose d'explorer pour mieux cerner le message humaniste de l'oeuvre.