Le duo formé par Martha Argerich et Renaud Capuçon, qui se produit sur les plus grandes scènes depuis presque vingt ans, élabore pour ce concert un programme romantique, de Beethoven à Franck en passant par Schumann.

La crise sanitaire ne les a pas empêchés de continuer à se produire ensemble, même s’ils ont dû parfois recourir au numérique. La grande dame du piano Martha Argerich et le violoniste star Renaud Capuçon reviennent face à un public en chair et en os dans des œuvres de compositeurs avec lesquels ils entretiennent un lien très fort : Schumann ou Beethoven, dont les dix sonates pour violon et piano constituent pour eux un extraordinaire vivier où ils piochent cette fois la Sonate « À  Kreutzer », « l’une des plus sublimes de toutes les sonates pour violon » pour Berlioz. La superbe Sonate de César Franck, l'une des œuvres les plus connues de Franck avec la Symphonie en ré mineur, (à tel point que c’est à elle que fait référence la formule « la sonate de Franck », sans plus de précision), complète leur programme. La ferveur avec laquelle la défendit son dédicataire, Eugène Ysaÿe, lui valut de rencontrer un indubitable succès, et de connaître assez rapidement une multitude de transcriptions pour d’autres instruments.