Extraits

Gesualdo / Madrigaux Livre IV

Les Arts Florissants - Paul Agnew

Enregistré le 10 février 2020 (Salle des concerts - Cité de la musique)

Programme

Thesauri musici, tomus tertius : Timor et tremor

01:08

Extrait

Présentation

00:30

Extrait

Nicola Vicentino

Madrigali a cinque voci, libro quinto : Laura, chel verde lauro

01:44

Extrait

Luca Marenzio

Il nono libro de madrigali a cinque voci : Solo e pensoso

02:05

Extrait

Luzzasco Luzzaschi

Secondo libro de madrigali a cinque voci : Quivi sospiri

01:27

Extrait

Claudio Monteverdi

Il quarto libro de madrigali a cinque voci : Luci serene, e chiare

01:36

Extrait

Présentation

00:30

Extrait

Carlo Gesualdo

Luci serene, e chiare

00:30

Extrait

Carlo Gesualdo

Tall'or sano desio

00:30

Extrait

10.

Carlo Gesualdo

Io tacero, ma nel silentio mio

00:30

Extrait

11.

Carlo Gesualdo

Che fai meco, mio cor misero e solo

00:30

Extrait

12.

Carlo Gesualdo

Questa crudele, e pia

00:30

Extrait

13.

Carlo Gesualdo

Or, che in gioia

00:30

Extrait

14.

Carlo Gesualdo

Cor mio, deh, non piangete

00:30

Extrait

15.

Carlo Gesualdo

Sparge la morte al mio signor nel viso

01:39

Extrait

16.

Carlo Gesualdo

Mentre gira costei

00:30

Extrait

17.

Carlo Gesualdo

Moro, e mentre sospiro

00:30

Extrait

18.

Carlo Gesualdo

A voi, mentre il mio core

00:30

Extrait

19.

Carlo Gesualdo

Ecco, moriro dunque

00:30

Extrait

20.

Carlo Gesualdo

Arde il mio cor

00:30

Extrait

21.

Carlo Gesualdo

Se chiudete nel core

00:30

Extrait

22.

Carlo Gesualdo

Il sol, qual hor più splende

00:30

Extrait

Programme de salle

Paul Agnew et Les Arts Florissants poursuivent la traversée des six livres de madrigaux de Gesualdo. Dans le Livre IV, les dissonances sont légion, conférant à ces pages une expressivité sans pareille.

Carlo Gesualdo est le compositeur des contrastes : sa vie est marquée par l’assassinat de sa femme, en octobre 1590, qui lui vaut aujourd’hui encore cette image de violence et de cruauté. Cependant, comme le souligne Paul Agnew, on ne peut qu’être subjugué devant la beauté, la finesse et même la joie de madrigaux qui déploient jusqu’au livre IV leur caractère sublime avant d’explorer d’autres richesses, plus expérimentales. Composé en 1595 et 1596, le livre IV est celui d’une technique d’écriture parvenue à sa plus parfaite maturité. S’ouvrant sur l’un des plus célèbres madrigaux, Luci serene e chiare (« Yeux clairs et sereins »), il dévoile des polyphonies complexes et aborde des sujets poétiques de plus en plus graves.