Clé d'écoute
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Salle de conférence - Philharmonie
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Durée : environ
30 minutes
Avec 
Laurent Feneyrou
, conférencier
Animées par des personnalités du monde musical, spécialistes du sujet, les clés d'écoute sont de courtes conférences qui préparent l'esprit et l'oreille à l'écoute d'une oeuvre du concert qui suit.
Avec Inori, pour un ou deux solistes et orchestre, Karlheinz Stockhausen élargit encore une spirale sous le signe de laquelle il plaçait l’ensemble de son œuvre musicale. Ce signe dénote un chemin tout entier tendu vers le divin, non plus seulement le Dieu de son catholicisme rhénan d’origine, mais la Déité. Deo gratias écrivait dix ans auparavant la partition de Gruppen. Inori, dont le titre japonais se traduit par invocation ou adoration, le décline sous une forme orientale, « Hu ». Treize attitudes de prières, empruntées au yoga, à des temples d’Angkor ou au rite chrétien de la messe, investissent la salle de concert. À travers diverses religions du globe, ces attitudes, selon que les mains et les bras s’éloignent ou s’approchent de la poitrine, du cœur, déterminent et représentent les paramètres de la musique, la durée, la voyelle, la nuance… Régi par une figure fondamentale qui en ordonne le cours, Inori est une cérémonie à voir et à écouter.
Successivement boursier Lavoisier du ministère des Affaires étrangères, conseiller musical auprès de la direction de France Culture et directeur adjoint de l’Institut d’esthétique des arts contemporains, Laurent FENEYROU est actuellement chargé de recherches au CNRS. Secrétaire de la Fondation Salabert, il est l’éditeur d’écrits de Jean Barraqué, Giacomo Manzoni, Luigi Nono, Louis Saguer et Salvatore Sciarrino, et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, sur Bruno Maderna, sur l’opéra moderne et contemporain, sur l’analyse musicale et, avec Nicolas Donin, sur les théories de la composition au xxe siècle. Il termine l’édition critique des juvenilia de Jean Barraqué pour Bärenreiter et est également traducteur d’écrivains triestins.
Avec Inori, pour un ou deux solistes et orchestre, Karlheinz Stockhausen élargit encore une spirale sous le signe de laquelle il plaçait l’ensemble de son œuvre musicale. Ce signe dénote un chemin tout entier tendu vers le divin, non plus seulement le Dieu de son catholicisme rhénan d’origine, mais la Déité. Deo gratias écrivait dix ans auparavant la partition de Gruppen. Inori, dont le titre japonais se traduit par invocation ou adoration, le décline sous une forme orientale, « Hu ». Treize attitudes de prières, empruntées au yoga, à des temples d’Angkor ou au rite chrétien de la messe, investissent la salle de concert. À travers diverses religions du globe, ces attitudes, selon que les mains et les bras s’éloignent ou s’approchent de la poitrine, du cœur, déterminent et représentent les paramètres de la musique, la durée, la voyelle, la nuance… Régi par une figure fondamentale qui en ordonne le cours, Inori est une cérémonie à voir et à écouter.
Successivement boursier Lavoisier du ministère des Affaires étrangères, conseiller musical auprès de la direction de France Culture et directeur adjoint de l’Institut d’esthétique des arts contemporains, Laurent FENEYROU est actuellement chargé de recherches au CNRS. Secrétaire de la Fondation Salabert, il est l’éditeur d’écrits de Jean Barraqué, Giacomo Manzoni, Luigi Nono, Louis Saguer et Salvatore Sciarrino, et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, sur Bruno Maderna, sur l’opéra moderne et contemporain, sur l’analyse musicale et, avec Nicolas Donin, sur les théories de la composition au xxe siècle. Il termine l’édition critique des juvenilia de Jean Barraqué pour Bärenreiter et est également traducteur d’écrivains triestins.
Salle de conférence - Philharmonie
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221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris