Concert symphonique
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
•
Durée : environ
2h35
dont 1 entracte
Programme
Hugues Dufourt
Ur-Geraüsch
(création française, commande de Beethovenfest Bonn avec le soutien de la Musikstiftung Ernst von Siemens, de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et de la Philharmonie de Paris)
Ludwig van Beethoven
Triple concerto pour piano, violon et violoncelle
Entracte
Johannes Brahms
Symphonie n° 4
Distribution
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Tugan Sokhiev, direction
Guy Braunstein, violon
István Várdai, violoncelle
Sunwook Kim, piano
Rencontre de personnalités lumineuses dans le Triple Concerto de Beethoven qui inaugure une forme originale : c’est le trio formé par le piano, le violon et le violoncelle qui se retrouve en position de soliste. Tugan Sokhiev en rehausse l'écrin classique après nous avoir plongé dans la nouvelle oeuvre de Hugues Dufourt, dont le titre est emprunté à un texte de Rilke sur la phonographie.
Au contraire des trois précédentes qu’elle suit pourtant de très peu, la Quatrième Symphonie de Brahms peut surprendre par sa forme classique, ainsi que pour son finale, en forme de passacaille, que certains ont mis en relation avec l’œuvre de Bach ou le baroque français. C’est peut-être aussi en forme de petit clin d’œil au baroque que Beethoven a mis en avant un trio avec piano dans son fameux Triple Concerto. Une œuvre qui ne peut en effet s’entendre comme un hapax, puisque son format évoque celui des concerti grossi — et même, plus proche de lui, des concertos hambourgeois de Bach. Beethoven, qui a pourtant affranchi le trio avec piano des formes anciennes, montre là son génie pour brouiller les pistes et mélanger les genres. Quant à Hugues Dufourt, son érudition à nulle autre pareille le fait se rapprocher du poète autrichien Rainer Maria Rilke pour composer Ur-Geräusch, commande du festival Beethoven de Bonn, pour mieux questionner de fait le poids de l’histoire et de l’interprétation de la musique — ce « bruit » qui se sédimente sur le discours musical.
Concert retransmis en direct sur France Musique.
Au contraire des trois précédentes qu’elle suit pourtant de très peu, la Quatrième Symphonie de Brahms peut surprendre par sa forme classique, ainsi que pour son finale, en forme de passacaille, que certains ont mis en relation avec l’œuvre de Bach ou le baroque français. C’est peut-être aussi en forme de petit clin d’œil au baroque que Beethoven a mis en avant un trio avec piano dans son fameux Triple Concerto. Une œuvre qui ne peut en effet s’entendre comme un hapax, puisque son format évoque celui des concerti grossi — et même, plus proche de lui, des concertos hambourgeois de Bach. Beethoven, qui a pourtant affranchi le trio avec piano des formes anciennes, montre là son génie pour brouiller les pistes et mélanger les genres. Quant à Hugues Dufourt, son érudition à nulle autre pareille le fait se rapprocher du poète autrichien Rainer Maria Rilke pour composer Ur-Geräusch, commande du festival Beethoven de Bonn, pour mieux questionner de fait le poids de l’histoire et de l’interprétation de la musique — ce « bruit » qui se sédimente sur le discours musical.
Concert retransmis en direct sur France Musique.
Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Philharmonie de Paris
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris