Concert symphonique
•
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
•
Durée : environ
1h45
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Dai Fujikura
Glorious clouds
co-commande de l’Orchestre national d’Île-de-France, du Nagoya Philharmonic et du WDR Symphony Orchestra de Cologne
Sergueï Prokofiev
Concerto pour violon n° 2
Entracte
Serge Rachmaninoff
Danses symphoniques
Orchestre National d'Île-de-France
Jamie Phillips
, direction
Nicolas Dautricourt
, violon
Jamie Philipps et Nicolas Dautricourt proposent une immersion dans le monde russe de la première moitié du XXe siècle.
Si son Deuxième concerto pour violon (1935) ne « raconte » rien, Prokofiev sait pourtant « suggérer » avec sa musique... Et c’est certainement son métier de compositeur de musique de film et de ballet qui rend ses partitions si vivantes, parfois illustratives, souvent narratives. Le soliste devient alors un héros qui exhibe des sentiments dont l’orchestre se fait l’écho. Dans les Danses symphoniques (1940) de Rachmaninov, c’est la présence divine qui plane au-dessus de la partition : une marche, une valse et une grande envolée finale. Comme un dialogue entre le Ciel et la Terre. « Je rends grâce à Dieu », écrit le compositeur dans sa partition, comme pour rendre hommage à la merveille de la création de l’univers. Tous ces mondes qui s’entrechoquent ont aussi inspiré les compositeurs d’aujourd’hui, comme le Japonais Dai Fujikura, imprégné de culture britannique. Créée le 8 septembre 2017 à Nagoya, sa dernière œuvre orchestrale, Glorious Clouds, rend hommage à la splendeur des nuages. Fujikura est en effet fasciné par ces formes sans matière qui se créent et se recréent sans cesse, de manière évolutive, avec une force esthétique et une poétique incroyable. Sa musique en est la métaphore sonore : elle fait proliférer des micro-éléments pour créer un grand tout, lointain et éphémère.
Si son Deuxième concerto pour violon (1935) ne « raconte » rien, Prokofiev sait pourtant « suggérer » avec sa musique... Et c’est certainement son métier de compositeur de musique de film et de ballet qui rend ses partitions si vivantes, parfois illustratives, souvent narratives. Le soliste devient alors un héros qui exhibe des sentiments dont l’orchestre se fait l’écho. Dans les Danses symphoniques (1940) de Rachmaninov, c’est la présence divine qui plane au-dessus de la partition : une marche, une valse et une grande envolée finale. Comme un dialogue entre le Ciel et la Terre. « Je rends grâce à Dieu », écrit le compositeur dans sa partition, comme pour rendre hommage à la merveille de la création de l’univers. Tous ces mondes qui s’entrechoquent ont aussi inspiré les compositeurs d’aujourd’hui, comme le Japonais Dai Fujikura, imprégné de culture britannique. Créée le 8 septembre 2017 à Nagoya, sa dernière œuvre orchestrale, Glorious Clouds, rend hommage à la splendeur des nuages. Fujikura est en effet fasciné par ces formes sans matière qui se créent et se recréent sans cesse, de manière évolutive, avec une force esthétique et une poétique incroyable. Sa musique en est la métaphore sonore : elle fait proliférer des micro-éléments pour créer un grand tout, lointain et éphémère.
Production Orchestre national d'Île-de-France
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Découvrir la salleComment venir
Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B
Adresse
221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris