Programme
Distribution
Partenaires complices, Daniel Harding et Maria-João Pires interprètent un des concertos les plus familiers de Mozart, avant que le chef britannique ne s’empare d’Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss, lié pour toujours au film de Stanley Kubrick.
Peut-on rêver meilleur ambassadeur d’Hugo Alfven que l’Orchestre symphonique de la radio suédoise ? Auteur de cinq symphonies, le compositeur natif de Stockholm s’inspira souvent des paysages scandinaves, comme dans En skärgårdssägen (Une légende de l’archipel), une épopée décrivant selon ses propres termes « les nuits tragiques d’orage et de clair de lune sur les détroits et les larges bassins ». Mozartienne admirée, Maria-João Pires s’attache ensuite au limpide Concerto n°21, auquel elle confère toute sa pureté et sa simplicité. Contraste affirmé avec le poème symphonique de Strauss tiré de l’œuvre de Nietzsche, dont la portée philosophique ne saurait cacher la dimension sonore et expressive.
