Programme
Distribution
C’est le plus connu des trois concertos de Dvořák : l’Opus 104 chante ce soir sous l’archet de Pablo Ferrández, que la critique tient pour le « nouveau génie du violoncelle ». Le Czech Philharmonic l’accompagne dans sa langue maternelle.
« Je viens juste de terminer le premier mouvement d’un concerto pour violoncelle !! Ne soyez pas surpris, je m’en étonne moi-même et je me demande encore pourquoi je me suis embarqué dans un tel travail », écrit Dvořák à l’ami Alois Göbl au cours de l’automne 1894. S’il semble stupéfait par son propre projet, c’est que l’instrument, dit-on, ne lui plaît guère outre mesure. Entre nouveau monde et vieille Europe, il lui offre néanmoins l’une des plus belles pièces du répertoire. Cinq ans plus tôt, la lumineuse Symphonie n° 8 émerveillait Janáček. « À peine as-tu découvert une figure que la suivante te fait signe aimablement ; tu te trouves dans un état d’excitation constant mais plaisant », notait entre autres l’ami Leoš. On ne saurait mieux dire.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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