Programme
Distribution
Embarquement pour les rives du Danube dans la première partie de concert qui évoque les bals de la Vienne impériale. Mais l’amour s’assombrit avec Pelléas et Mélisande, l’une des partitions les plus denses et abouties du jeune Schönberg.
Composée en 1874, l’Ouverture de La Chauve-souris de Strauss-fils fait presque office, avec le Beau Dabube bleu, de second hymne national autrichien ! Avec cette page que Mahler adorait, Strauss compose un irrésistible pot-pourri de thèmes, donnant au passage ses lettres de noblesse à la valse symphonique. C’est donc sous les ors de la Hofburg que nous entraîne le timbre magique de Sabine Devieilhe, dans un bouquet d’airs d’où s’élève la Voix du printemps : dans cette valse-aria pour soprano célébrant le réveil de la nature et bien sûr l’amour, chants d’alouette et trilles de rossignol accompagnent la danse.
Avec Pelléas et Mélisande (1905) de Schönberg, Vienne se met aux couleurs du drame de Maeterlinck : ignorant tout l’opéra de Debussy, à peine antérieur, Schönberg élabore un poème symphonique en quatre parties, d’une incroyable richesse musicale, dans lequel les thèmes-personnages de Mélisande et Golaud participent encore, au crépuscule de la musique tonale, de la technique du leitmotiv.
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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