Concert
•
adulte
•
Cité de la musique - Salle des concerts
•
Durée : environ
1h40
dont 1 entracte
Programme
Distribution
Johann Sebastian Bach
Concerto brandebourgeois n°3
Concerto pour clavier n° 1
Valentin Silvestrov
Der Bote
Zwei Dialoguen mit Nachwort
Entracte
Antonín Dvořák
Sérénade pour cordes op. 22
Hélène Grimaud
, piano
Kammerorchester des Bayerischen Rundfunks
Radoslaw Szulc
, violon solo
Robert Michael Friedrich
, violon 1
Marije Grevink
, violon 1
Bernd Herber
, violon 1
Andrea Karpinski
, violon 1
Yi Li
, violon 2
Key-Thomas Mârkl
, violon 2
Susanna Pietsch
, violon 2
Nicolaus Richter de Vroe
, violon 2
Hermann Menninghaus
, alto
Jürgen Weber
, alto
Klaus Peter Werani
, alto
Hanno Simons
, violoncelle
Jan Mischlich-Andresen
, violoncelle
Jaka Stadler
, violoncelle
Karl Wagner
, contrebasse
Christoph Eglhuber
, théorbe
En 2008, Hélène Grimaud avait signé un disque remarqué, entièrement consacré
à Bach et à des transcriptions de Bach, avec notamment le Concerto BWV 1052.
« Pourquoi la musique de Bach touche-t-elle tout le monde et parle-t-elle à tout le monde ? », se demandait alors la pianiste, qui disait vouloir se rapprocher « du secret de son pouvoir universel ». Car, comme elle l’expliquait dans un entretien accordé à L’Express (le 30 octobre 2008) : « Bach est la Bible : je le sais depuis l’enfance, quand j’ai commencé à le jouer chaque jour, comme tant de pianistes. Nul artiste – Shakespeare excepté – n’a su comme lui transmettre chaque éclat du monde en une émotion aussi profonde et intime. Bach nous donne à entendre quelque chose qui s’apparente à la révélation de la vie, comme si sa musique était la conscience de la musique elle-même, son assurance, sa promesse. »
C’est aujourd’hui à la tête de l’orchestre de chambre de la radio bavaroise qu’elle joue Bach. Et pour donner la réplique à l’auteur des Concertos brandebourgeois, elle a choisi deux oeuvres concertantes du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov, qui présente volontiers ses partitions comme une musique « métaphorique » : une musique d’après la musique. Der Bote (1996) est une page dépouillée pour cordes et piano ; Zwei Dialoguen mit Nachwort (2002) est dédié à Arvo Pärt.
à Bach et à des transcriptions de Bach, avec notamment le Concerto BWV 1052.
« Pourquoi la musique de Bach touche-t-elle tout le monde et parle-t-elle à tout le monde ? », se demandait alors la pianiste, qui disait vouloir se rapprocher « du secret de son pouvoir universel ». Car, comme elle l’expliquait dans un entretien accordé à L’Express (le 30 octobre 2008) : « Bach est la Bible : je le sais depuis l’enfance, quand j’ai commencé à le jouer chaque jour, comme tant de pianistes. Nul artiste – Shakespeare excepté – n’a su comme lui transmettre chaque éclat du monde en une émotion aussi profonde et intime. Bach nous donne à entendre quelque chose qui s’apparente à la révélation de la vie, comme si sa musique était la conscience de la musique elle-même, son assurance, sa promesse. »
C’est aujourd’hui à la tête de l’orchestre de chambre de la radio bavaroise qu’elle joue Bach. Et pour donner la réplique à l’auteur des Concertos brandebourgeois, elle a choisi deux oeuvres concertantes du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov, qui présente volontiers ses partitions comme une musique « métaphorique » : une musique d’après la musique. Der Bote (1996) est une page dépouillée pour cordes et piano ; Zwei Dialoguen mit Nachwort (2002) est dédié à Arvo Pärt.