Concert
•
adulte
•
Cité de la musique - Amphithéâtre
•
Durée : environ
1h35
dont 1 entracte
Programme
Distribution
1ère PARTIE
Claudio Monteverdi
Lapidabant Stephanum
Orazio Vecchi
Ardo sì, ma non t'amo
Risposta : Ardi e gela à tua voglia
Claudio Monteverdi
Canzonette d'amore che m'uscite del cuore
Quando sperai del mio servir mercede
Raggi dov'e'l mio bene
Marc'Antonio Ingegneri
Ardo sì, ma non t'amo
Ardi e gela à tua voglia
Luca Marenzio
A che tormi il ben mio
Questa ordi il laccio
Claudio Monteverdi
Ardo sì, ma non t'amo
Ardi e gela a tua voglia
Arsi e alsi a mia voglia
Entracte
2ème PARTIE
Claudio Monteverdi
Madrigaux (Livre I)
Ch'io ami la mia vita
Se per haversi oime
A che torni il ben mio
Amor per tua mercè
Baci soavi, e cari
Se pur non ti contenti
Filli cara, e amata
Poi che del mio dolore
Fumia la pastorella
Almo divino raggio - Seconda Parte
All'hora i pastori tutti - Terza Parte
Se nel partir da voi
Tra mille fiamme
Usciam Ninfe homai
Questa ordì il laccio
La vaga pastorella
Amor s'il tuo ferire
Donna s'io miro voi
Ardo si ma non t'amo
Ardi o gela - Risposta
Arsi e alsi - Controrisposta
Les Arts Florissants
Paul Agnew
, direction, ténor
Miriam Allan
, soprano
Hannah Morrison
, soprano
Marie Gautrot
, contralto
Sean Clayton
, ténor
Lisandro Abadie
, basse
Écrit en 1587, le Premier livre de madrigaux de Monteverdi est dédié au comte Marco Verità, poète et mécène de Vérone, auprès duquel Monteverdi cherchait peut-être à se faire engager. Monteverdi avait dix-neuf ans et sa dédicace offre au comte un ensemble de « compositions juvéniles », comparées à des « fleurs printanières ».
Le recueil porte la marque de l’influence de Marenzio, avec son style pastoral, et de Luzzaschi, avec son écriture dissonante, comme en témoigne Baci soavi e cari, sur un poème de Guarini. L’une des pièces les plus connues du livre est sans doute
La vaga pastorella, qui s’ouvre sur une série de bonds décrivant la bergère dans un champ, avant que la musique ne bascule dans l’introspection. Car la légèreté ou la joie, ici comme ailleurs, alternent avec les larmes : dans Filli cara ed amata, l’exclamation Ahi ! (« hélas ! ») appelle un passage plein de dissonances insistantes…
Ces concerts s'inscrivent dans le cadre d'une intégrale des Madrigaux de Monteverdi présentée sur trois saisons.
Le recueil porte la marque de l’influence de Marenzio, avec son style pastoral, et de Luzzaschi, avec son écriture dissonante, comme en témoigne Baci soavi e cari, sur un poème de Guarini. L’une des pièces les plus connues du livre est sans doute
La vaga pastorella, qui s’ouvre sur une série de bonds décrivant la bergère dans un champ, avant que la musique ne bascule dans l’introspection. Car la légèreté ou la joie, ici comme ailleurs, alternent avec les larmes : dans Filli cara ed amata, l’exclamation Ahi ! (« hélas ! ») appelle un passage plein de dissonances insistantes…
Ces concerts s'inscrivent dans le cadre d'une intégrale des Madrigaux de Monteverdi présentée sur trois saisons.
Les Arts Florissants sont soutenus par le ministère de la culture et de la communication, la ville de Caen et le conseil régional de Basse-Normandie. Leur mécène est Imerys. Les Arts Florissants sont en résidence au Théâtre de Caen.
