Message d’information

Pendant l'été

Les expositions, la Médiathèque et la Philharmonie des enfants sont ouvertes tout l'été. Le Musée est fermé pour travaux durant cette période.

En savoir plus

Philharmonie de Paris - Page d'accueil

Beethoven : Intégrale des symphonies - Gewandhausorchester Leipzig - Riccardo Chailly

Christiane Oelze - Annely Peebo - Kor-Jan Dusseljee - Thomas E. Bauer - Choeur de Radio France
Concert
Salle Pleyel
Durée : environ 1h50 dont 1 entracte

Programme

Distribution

Friedrich Cerha
Paraphrase sur le début de la 9e Symphonie de Beethoven
création
Entracte
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 9 "Hymne à la joie"
Gewandhausorchester Leipzig
Chœur de Radio France
Riccardo Chailly , Gewandhauskapellmeister
Christiane Oelze , soprano
Annely Peebo , alto
Kor-Jan Dusseljee , ténor
Thomas E. Bauer , baryton
Matthias Brauer , chef de chœur
Dans chacune de ses symphonies, Beethoven étreint les idées les plus amples, l’Histoire (l’« Héroïque »), la Nature (la « Pastorale ») ou l’Humanité (la Neuvième). S’il envisagea d’intituler « Bonaparte » sa Troisième Symphonie, pour saluer les idéaux libertaires de la Révolution française, il révisa sa position lorsque Napoléon partit en guerre contre l’Autriche… Rebaptisée « Eroica », cette page colossale affiche, sauf dans la célèbre Marche Funèbre, une vitalité dont la puissance de suggestion ne faiblit jamais, jusqu’à la jubilation sonore de l’impétueux Finale. La Quatrième témoigne de son ambition croissante en matière orchestrale : les innovations abondent, qu’il s’agisse de l’importance accordée aux vents ou des harmonies tendues. Pionnière encore, la « Pastorale » tente d’amalgamer les sons et humeurs de la Nature en un grandiose schéma symphonique, où Beethoven ne se borne pas à imiter les bruits du monde mais veut recréer un univers entier. Économie des idées, jeu subtil de la pulsation, narration surprenante semblant vouloir perturber l’auditeur, la Huitième Symphonie mêle le charme et le feu, l’humour et l’extravagance pour une page piquante et bouillonnante qui laisse un goût de mystère inexpliqué. Tout se déverse dans la Neuvième, où Beethoven invente musicalement la fraternité universelle (« Embrassez-vous, millions d’êtres ! »), l’inclusion de voix dans une œuvre symphonique représentant un pas sans précédent. On connaît la jubilatoire explosion conclusive mais les mouvements qui la préparent sont parsemés d’indécision, d’attente, de douleur contemplative : un véritable chemin de vie avant le grandiose Finale, qui échappe à l’attraction terrestre pour lancer ses fusées vers le ciel.