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Patricia Petibon - La Cetra

Nouveau Monde
Concert
Salle Pleyel
Durée : environ 1h50 dont 1 entracte

Programme

Distribution

Anonyme
« Ballo del granduca »
Henry Le Bailly
« Yo soy la locura », extrait des Airs de cour mis en tablature de luth vol. 5
Traditionnel
« Cachua a voz y bajo Al Nacimiento de Cristo Nuestro Senor », Codex Martinez Companon
José De Nebra
« En amor, pastorcillos, no hay quien distinga», extrait de Vendado es amor, no es ciego
Henry Purcell
« Rondeau », « Air », « Hornpipe », The Fairy Queen (orchestre)
"Thy hand, Belinda - When I am laid in earth", Dido and Aeneas
« If love’s a sweet passion », The Fairy Queen et « Dance of the Fairies », The Fairy Queen (orchestre)
Marc-Antoine Charpentier
"Sans frayeur dans ce bois", Chaconne pour soprano et continuo
Anonyme
"Mon ami s'en est allé", branle double
Jean-Philippe Rameau
"La nuit couvre les cieux... Vaste empire des mers", Les Indes Galantes
« Air pour les Foux gais », « Air pour les Foux tristes », « Tambourin », Platée (orchestre)
« Aux langueurs d’Apollon » (Air de la folie), Platée
Entracte
Marc-Antoine Charpentier
Prélude / « Quel prix de mon amour » / Seconde entrée des Démons, Médée
Anonyme
« Greensleeves »
Traditionnel
« J’ai vu le loup, le renard, le lièvre »
« Tonada la Lata a voz y bajo para bailar cantando », Codex Martinez Companon
Georg Friedrich Haendel
Sarabande et gigue en ré majeur (orchestre)
José De Nebra
« El bajel que no recela », extrait de Vendado es amor, no es ciego
Patricia Petibon , soprano
La Cetra
Joël Grare , percussions
Pierre Hamon , flûte, cornemuse
Tisser un lien entre la musique baroque de l’Ancien Monde et les musiques, essentiellement latino-américaines, du Nouveau Monde au XVIIe siècle, tel est le pari, fondé sur un important travail de recherche, que fait Patricia Petibon dans son dernier album Nouveau Monde, paru à l’automne 2012. D’un côté, la réalité des chansons folkloriques, de l’autre, des visions fantasmées par Rameau ou Charpentier de ces ailleurs lointains : le tout dessine un programme dans lequel le célèbre orchestre baroque bâlois La Cetra et son directeur musical Andrea Marcon sont chez eux. Les timbres rares et typés (castagnettes, luth ou cornemuse) répondent aux styles vocaux divers, du plus feutré au plus éclatant, du plus sobre au plus orné, tandis que l’on oscille entre les rythmes syncopés de la zarzuela et la retenue du ground anglais.
Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Salle Pleyel. En coordination avec U-Live.