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Festival Days Off
du 6 au 10 juillet 2014
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Rufus Wainwright Solo - Invitées : Katia & Marielle Labèque

1re partie : Pierre Lapointe Solo
Concert
adulte
Salle Pleyel
 


RUFUS WAINWRIGHT Solo

Invitées : Katia & Marielle Labèque

 

Diva unique, mélodiste baroque et parolier hors pair, Rufus Wainwright est plus qu’une simple Madame Bovary pop. Lorsqu’on est capable de reproduire l’intégralité du concert de Judy Garland en 1961 au Carnegie Hall ou de composer un opéra, on est évidemment un artiste un peu à part. Comme les éternels magiciens du grand songbook américain que sont Cole Porter, George Gershwin, Leon Redbone ou Randy Newman, Rufus Wainwright écrit surtout des chansons. C’est dans l’épure de son piano-voix qu’on mesure la haute tenue de ses compositions. Des mélodies d’une rare beauté et des textes aussi bien acides et acerbes qu’émouvants et touchants. Un style unique. Comme sa voix d’ailleurs, reconnaissable entre toutes. Organe flexible que le Canadien a peaufiné au fil des années, l’embarquant dans les méandres de ses envies pour lui faire cracher ses turpitudes et ses angoisses… Aujourd’hui jeune quadra, marié et papa, Rufus Wainwright est plus que jamais un artiste intemporel, toujours prêt à nous rappeler ce qu’est une bonne chanson. Sans artifice ni flonflon.

Invitées spéciales : Katia et Marielle Labèque accompagnées de leur groupe, partageront la scène avec le chanteur canadien pour quelques titres.



1re partie : PIERRE LAPOINTE Solo
 

LA voix la plus atypique et hors normes à laquelle le Québec a donné naissance ces dernières années. Pierre Lapointe offre surtout de savants assemblages, éclectiques et beaux, où le mot est roi et la mélodie reine. Une fanfare par ici, une rasade de cordes par là, quelques gouttelettes de piano sur des arrangements insaisissables et débordant d’imagination. Il y a quelque chose de Robert Charlebois, Diane Dufresne, Barbara – son idole – ou Léo Ferré dans ces montagnes russes stylistiques. Surtout, du bel ouvrage, à l’image de son album Punkt paru en 2013, qui prend l’auditeur par la main (et les oreilles) pour l’embarquer dans l’univers multi-facettes de cet aficionado de peinture et de théâtre, couvert de prix (Charles-Cros, Félix, Rapsat-Lelièvre, etc.). Quant à la scène, elle est une manière de réaliser que les chansons de Lapointe sont charnelles et physiques et non seulement les divagations cérébrales d’un enfant prodige. Aucun doute, la chanson francophone ne tourne ici vraiment pas en rond.