Programme
Distribution
Répondant aux Cantates n° 1 et 2 de Webern et aux diffractions pianistiques de Philippe Manoury, Johannes Maria Staud, aujourd’hui à la tête d’une troisième École de Vienne, revient à Paris avec une nouvelle œuvre pour voix, ensemble et électronique.
Nées de l’amitié de Webern avec la poétesse Hildegarde Jone, les Cantates op. 29 et 31 opèrent à bien des égards une synthèse de l’œuvre du compositeur. Elles combinent un usage rigoureux de canons et de symétries et une délicatesse coloriste dans la mise en musique du texte. D’où l’appellation de « cantate » – référence à Bach dont Webern a orchestré le Ricercar à six voix de L’Offrande musicale. C’est aussi une construction en miroir qu’adopte Manoury dans sa Passacaille pour Tokyo, « mise en abîme qui répercute en de multiples images un dessin initial. » À l’instar de Webern, Staud propose un voyage qui, « dans une interaction constante entre poésie et musique, et sous la forme d’esquisses fugitives, nous conduit vers d'étranges paysages sonores ».
Salle des concerts - Cité de la musique
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