Programme
Distribution
Un mélomane averti en vaut deux : le Quatuor David Oïstrakh joue un Chostakovitch particulièrement âpre, qui ne laisse personne indifférent. Entre deux électrochocs, les compères devraient aussi donner une nouvelle ampleur au Cinquième de Dvořák.
Classé parmi les essais de relative jeunesse, le sombre Quatuor n°5 (1873) de Dvořák porte déjà beaucoup de promesses : parfaitement ficelé, il annonce, à la fin de l’Allegro molto conclusif, la veine mélodique de la période des Danses slaves. Danse encore présente dans le Deuxième de Chostakovitch sous la forme d’une valse menaçante, mais plus dans le Septième (1960), courte pièce dédiée à la mémoire de la première femme du maître, décédée six ans plus tôt. Accouché sur un lit d’hôpital, il regarde en arrière en mélangeant étrange légèreté (Allegretto) et funestes prémonitions (Lento) avant un finale au départ violent. Quoique déroutante, l’œuvre fut intégralement bissée le soir de la création par le Quatuor Beethoven.
Salle des concerts - Cité de la musique
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