Distribution
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Happy Birthday! Kyudo Records
1 an et déjà toutes ses dents. Deux soirées pour un petit état des lieux d’un nouveau label curieux et ambitieux. Première soirée sous le signe du beau, du contemplatif et des énergies corollaires.
1/ Sylvain Daniel "Pauca Meae"
Disons-le aujourd’hui, Sylvain Daniel fait partie des meilleurs instrumentistes de la scène jazz française. Cela se sait et à ce titre, Sylvain est hautement sollicité, aussi bien dans ce qui nous fait vibrer dans le jazz (Laurent Bardainne, Anne Pacéo, Julien Lourau, la galaxie de l’ONJ, Yom…) que dans ce qui nous fait vibrer ailleurs (Jeanne Added, Camélia Jordana, Thomas de Pourquery…).
Pauca Meae est son deuxième projet en tant que leader. C’est une mise en musique moderne du livre IV des Contemplations de Victor Hugo pour quartet électrique, quatuor à cordes et récitant. Les accents qui se confondent dans Pauca Meae vont de Miles Davis à Nirvana ambiancé par David Lynch ou Dead Can Dance. Tourné vers le passé, mais accompagnant la métamorphose du style musical de l’artiste, cet album opère la jointure entre son éducation (Fauré, Debussy, Ravel…), et son parcours musical personnel au travers des musiques résolument actuelles, du jazz au rock, du funk débridé à l’électro.
2/ Warren Walker "(n)Traverse"
Authentique électron libre, Warren Walker – qui œuvre à la fois comme saxophoniste, compositeur et producteur (The Kandinsky Effect, oddAtlas, Collektor...) – gravite dans une sphère musicale effervescente en expansion constante. Le jazz constitue ainsi le ferment premier de son terrain de jeu, ouvert à d’autres formes de turbulences, notamment le (post-)rock et l’électro.
Warren Walker donne dans ce nouveau projet libre cours à sa passion pour les synthétiseurs modulaires. Toute la musique contenue dans (n)Traverse a en effet été générée sans multipistes ni overdubs via son installation modulaire.
Conçu entre avril et juillet 2020, l’album contient 17 morceaux, tous impulsés à partir de fichiers sonores transmis via WhatsApp par des ami.es musicien.nes. Chaque titre de morceau fait référence à l’un.e de ces ami.es. Enregistré en solo, le disque se révèle ainsi néanmoins très peuplé, empreint de présences frémissantes et inspirantes.
Concis et denses, évolutifs et suggestifs, les morceaux se succèdent en un flux savamment accidenté d’une remarquable limpidité. Apparaissant aussi spontané que sophistiqué, l’ensemble oscille tout du long entre electronica, ambient, jazz minimaliste, musique concrète et soundscaping.