Programme
Distribution
Le duo norvégien Kings of Convenience retrouve la scène à la faveur d’un quatrième album inespéré. Mélodies en or, arpèges et harmonies vocales pour un folk intemporel et une douce soirée d’été.
Après plus de dix ans de silence discographique, les Kings of Convenience ont publié l’an passé le beau Peace or Love et c’est comme si le temps n’avait aucune prise sur eux. Eirik Glambek Bøe et Erlend Øye se sont rencontrés enfants dans le cadre d’un concours de géographie et leurs chansons laissent entendre qu’ils ont dû souvent visiter le Brésil de Caetano Veloso et l’Amérique de Simon and Garfunkel, frontières familières où s’épanouissent leurs chansons personnelles et délicates. Les Kings Of Convenience sont apparus en 2001 avec Quiet Is the New Loud, album miraculeux qui oscillait entre pop, folk et bossa, dont le succès a marqué le retour de la pop européenne à des tonalités plus acoustiques, après des années 1990 largement dominées par les guitares électriques ou les musiques électroniques. L’impact du disque fut tel que la presse donna son nom à un mouvement regroupant plusieurs groupes à guitares en bois et voix de velours. Mais aucun n’est jamais arrivé à la cheville des Kings Of Convenience, dont les mélodies ont enchanté la décennie 2000 et éclairent aujourd’hui à nouveau une époque qui en a bien besoin.
Première partie : Alban Claudin
Sous les doigts du pianiste Alban Claudin, des mélodies douces et rêveuses accompagnent l’auditeur sur le chemin du bonheur.
Publié en 2021, It’s a Long Way to Happiness marque les débuts en long format du pianiste et compositeur français Alban Claudin, superbe collection de pièces instrumentales très mélodieuses, qui évoquent la fantaisie gracieuse d’un Yann Tiersen ou les ambiances mélancoliques et nocturnes que sait si bien camper Vincent Delerm. Pour autant, le trentenaire n’en est pas à ses débuts : claviériste de Clara Luciani, compositeur de musiques de films et amateur de collaborations, Alban Claudin a simplement pris son temps. Profitant des pauses entre les nombreuses tournées qu’il a accompagnées ces cinq dernières années, le pianiste a peaufiné son répertoire et emprunté à l’électro quelques effets de production qui habillent discrètement une partie des morceaux d’un premier album résolument pop.
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Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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Porte de Pantin
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