Cycles de conférences
•
adulte
•
Salle de conférence - Philharmonie
•
Durée : environ
2h00
Avec 
Raphaëlle Legrand
, conférencière, professeure de musicologie, Sorbonne Université
Sébastien Marq
, flûte
Et 
Marie Van Rhijn
, clavecin
Pour fêter le quarantième anniversaire des Arts Florissants, ce collège propose un voyage au cœur du baroque en traversant les villes phares de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. À chaque séance, le répertoire de l’ensemble est particulièrement mis à l’honneur et des musiciens des Arts Florissants offrent au public une illustration musicale faisant écho à la conférence.
Le Paris musical des XVIIe et XVIIIe siècles présente des visages très divers. Les édifices religieux y sont nombreux et la musique y résonne dans des styles contrastés, ses sensibilités dévotionnelles. Parallèlement à ce répertoire accessible à l’ensemble des fidèles, la musique profane est souvent réservée à une élite : des ruelles précieuses où l’on chante en s’accompagnant au luth, aux salons des Lumières où le clavecin laisse bientôt la place au piano-forte, des orchestres privés des grands seigneurs et des financiers, aux premiers concerts semi-privés ou publics qui se développent de façon spectaculaire à la fin du siècle, les pièces de chambre ou symphoniques sont souvent l’apanage d’une fraction aisée de la population parisienne. Mais les rues résonnent également de musique : chanteurs de complaintes, musiciens ambulants et bals populaires animent le paysage urbain. Les théâtres enfin attirent un public toujours plus nombreux, qu’il s’agisse d’opéra, d’opéra-comique ou de pièces ornées de musique de scène. Si la cour réside peu dans la capitale, elle ne s’en éloigne guère et les liens restent étroits entre Versailles et Paris. Loin de mondes cloisonnés, ces différents espaces sont plutôt des lieux de passages pour les styles et les répertoires.
Professeure de musicologie (Sorbonne Université), Raphaëlle Legrand travaille sur l’opéra et l’opéra-comique en France au xviiie siècle, l’œuvre musicale et théorique de Rameau, les chanteuses et les compositrices. Membre de l’UMR 8223 (IReMus), co-directrice du Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur la Musique et les Arts du Spectacle (GRIMAS), co-fondatrice du Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les Musiciennes (CReIM), elle a publié entre autres Regards sur l’opéra-comique (CNRS Editions, 2002, avec N. Wild), Rameau et le pouvoir de l’harmonie (Cité de la Musique, 2007) et co-dirigé Sillages musicologiques (CNSMDP, 1997) et Musiciennes en duo (PUR, 2015).
Le Paris musical des XVIIe et XVIIIe siècles présente des visages très divers. Les édifices religieux y sont nombreux et la musique y résonne dans des styles contrastés, ses sensibilités dévotionnelles. Parallèlement à ce répertoire accessible à l’ensemble des fidèles, la musique profane est souvent réservée à une élite : des ruelles précieuses où l’on chante en s’accompagnant au luth, aux salons des Lumières où le clavecin laisse bientôt la place au piano-forte, des orchestres privés des grands seigneurs et des financiers, aux premiers concerts semi-privés ou publics qui se développent de façon spectaculaire à la fin du siècle, les pièces de chambre ou symphoniques sont souvent l’apanage d’une fraction aisée de la population parisienne. Mais les rues résonnent également de musique : chanteurs de complaintes, musiciens ambulants et bals populaires animent le paysage urbain. Les théâtres enfin attirent un public toujours plus nombreux, qu’il s’agisse d’opéra, d’opéra-comique ou de pièces ornées de musique de scène. Si la cour réside peu dans la capitale, elle ne s’en éloigne guère et les liens restent étroits entre Versailles et Paris. Loin de mondes cloisonnés, ces différents espaces sont plutôt des lieux de passages pour les styles et les répertoires.
Professeure de musicologie (Sorbonne Université), Raphaëlle Legrand travaille sur l’opéra et l’opéra-comique en France au xviiie siècle, l’œuvre musicale et théorique de Rameau, les chanteuses et les compositrices. Membre de l’UMR 8223 (IReMus), co-directrice du Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur la Musique et les Arts du Spectacle (GRIMAS), co-fondatrice du Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les Musiciennes (CReIM), elle a publié entre autres Regards sur l’opéra-comique (CNRS Editions, 2002, avec N. Wild), Rameau et le pouvoir de l’harmonie (Cité de la Musique, 2007) et co-dirigé Sillages musicologiques (CNSMDP, 1997) et Musiciennes en duo (PUR, 2015).
Salle de conférence - Philharmonie
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221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris