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D’un commun accord

Solistes de l’Ensemble intercontemporain - Solistes des Arts Florissants
Musique de chambre
Amphithéâtre - Cité de la musique
Durée : environ 1h30

Programme

Michael Jarrell
Assonance IVb, pour cor
Klaus Huber
Noctes intelligibilis lucis, pour hautbois et clavecin
Carl Philipp Emanuel Bach
Sonate Wq 135, pour hautbois et continuo
Carl Heinrich Graun
Concertos pour cor, hautbois d'amour et continuo
Wolfgang Amadeus Mozart
Andantino KV374 pour violoncelle et clavecin
Maurice Ohana
Sacral d'Ilx, pour hautbois, cor et clavecin
Antonio Vivaldi
Sonate pour deux hautbois et continuo RV 81

Distribution

Solistes de l'Ensemble intercontemporain
Philippe Grauvogel, hautbois
Jean-Christophe Vervoitte, cor
Solistes des Arts Florissants
Pier Luigi Fabretti, hautbois
Béatrice Martin, clavecin
David Simpson, violoncelle
Les solistes de l’Ensemble intercontemporain et les musiciens des Arts Florissants se réunissent pour un concert qui enjambe les siècles. Une rencontre musicale inattendue au cours de laquelle on découvrira qu’au-delà de leurs différences apparentes, musiques ancienne et contemporaine ont plus en commun qu’on ne le pense.

Les concertos de Carl Heinrich Graun et les sonates de Carl Philipp Emanuel Bach et Antonio Vivaldi nous projettent à la fin de l’ère baroque, au moment où ces formes n’étaient pas encore régies par des règles très strictes et procédaient d’un libre cheminement harmonique du continuo. On retrouvera une instrumentation d’inspiration baroque (hautbois, clavecin, cor) dans les trois pièces des XXe et XXIe siècles. En épigraphe de la partition de Noctes intelligibilis lucis (1961) de Klaus Huber, pièce dédiée au compositeur et hautboïste Heinz Holliger, figure cette citation du Psaume de David, qui fixe le programme esthétique de l’œuvre : « Ma chair se consume pour vous dans cette terre inculte, déserte, aride, jusqu’à ce que je contemple dans le sanctuaire votre puissance et votre gloire ».  Sacral d’Ilx de Maurice Ohana puise son inspiration dans les archétypes et représentations d’animaux mythologiques exhumés du sol de l’Almérien, près d’Elche en Andalousie. L’œuvre démontre la puissance évocatrice de l’art singulier de Maurice Ohana. Écrite en 2009, la pièce de Michael Jarrell fait partie du cycle des Assonances entamé en 1983. Chaque numéro de ce « cahier d’esquisses » se focalise sur une idée simple à partir de laquelle l’invention se déploie librement. Ces pages pour cor solo entendent balayer le folklore poétique qui entoure l’instrument et en dégager toutes les possibilités virtuoses.
Coproduction Ensemble intercontemporain, Les Arts Florissants, Philharmonie de Paris

Comment venir

Porte de Pantin
M5 Métro ligne 5
3B Tramway 3B

Adresse

221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris